Avec Jean-François « Maxou » Heintzen

La complainte criminelle, écrite le plus souvent par des auteurs anonymes et interprétée à voix nue, dans les rues et sur les marchés, par des colporteurs, narrait un fait divers marquant sur un air connu. Reproduite sur une feuille illustrée (ou « canard sanglant ») elle exprimait l’horreur des crimes du temps pour mieux la mettre à distance. Éclairant sous un jour nouveau maintes affaires restées célèbres ou au contraire aujourd’hui oubliées, elle a connu son âge d’or de 1870 à 1940, avant de s’effacer derrière la radio et la télévision.

Lors de sa conférence chantée, le musicien et historien-chercheur Jean-François Maxou Heintzen exhumera spécialement pour l’occasion quelques crimes locaux (Vichy et sud de l’Allier), avant de dédicacer son ouvrage Chanter le crime récemment publié aux éditions Bleu Autour, fruit d’années de recherche et de collectage.