Ah qu'il tape fort ce soleil !...
Quelques petites virées au désert : l'exotique et fascinante ode-symphonie de Félicien David nous invite à la contemplation des grands espaces de la "mer de sable" égyptienne, Luiz Gonzaga se fait le porte-parole des sertanejos (habitants du sertão) de l'aride Nordeste brésilien, Edgar Varèse nous rappelle que le désert est aussi cet espace intérieur de solitude, âpre et mystérieux, tandis que, du fin fond de l'Arizona, Calexico nous raconte les mésaventures sous le soleil d'un nommé Cable Hogue. Pendant que Luzmilla Carpio danse pour la pluie, Dick Annegarn chronique la sécheresse de 1976. La désertification et les ravages de l'agriculture industrielle sont évoqués dans les dust bowl ballads de Woody Guthrie ou le "No bassaran" de Skalpel. Enfin, le contrebassiste Henri Texier et le chanteur Blick Bassy nous offre deux disques en hommage à l'eau, cette ressource si précieuse et qui, hélas, se fait si rare !