Un conseil de lecture? #78

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La vie aux confins du monde polaire : le Spitzberg

 

 

 

 L’Odyssée de Sven – Nathaniel Ian Miller – Buchet Chastel - 2022

 

Peut-être la chaleur et le soleil du moment vous donnent-t-il envie de vous rafraichir ?


Cela tombe bien, je vous emmène au Spitzberg du 20ème siècle, contrée Arctique bien plus au Nord que tous les pays auxquels vous pensez. Le livre d’aujourd’hui n’est pas là pour vous parler de la beauté des aurores boréales ou même du scintillement de cette neige au soleil, mais bien de l’histoire de Sven Ormson, jeune Suédois rêveur et passionné par les explorateurs de l’Arctique. Dans ce récit immersif, il sera amené à s’installer au Spitzberg une bonne partie de sa vie après avoir enduré les pires maux de la classe ouvrière.


Dans cette Odyssée, vous ne trouverez pas les dieux Olympiens d’Homère, mais bien les montagnes et l’océan, tout aussi capables d’accès de rage que ne l’ont été Zeus et Poséidon, et vous ne trouverez pas de monstres pour vous effrayer : seulement les démons des Hommes, tenaces et persistants.


Loin du romantisme des documentaires, vous vivrez comme un paria du monde, plus proche de la nature sauvage et de ses caprices que ne l’a jamais été un humain. C’est dans cette ambiance de danger permanent, de chasse et de solidarité bourrue mais profonde que vous visiterez les contrées glaciales du pays à travers le personnage de Sven. Dans ces conditions extrêmes, nul ne se soucie plus de la vie du monde, et les années défilent sans que personne n’y prête une réelle attention.


Dans une écriture franche et sans détours, Nathaniel Ian Miller vous décrira le mode de vie des mineurs, trappeurs et autres nomades du grand Nord de telle sorte que ce ne sera plus seulement un roman pour vous : ce sera un voyage à travers la glace, la neige et le temps. 

 

Sven

 

Pour réserver ce document, cliquez ici

 

 Présentation par l'auteur à la librairie Mollat

 

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La vie aux confins du monde polaire : le Spitzberg

 

 

 

 L’Odyssée de Sven – Nathaniel Ian Miller – Buchet Chastel - 2022

 

Peut-être la chaleur et le soleil du moment vous donnent-t-il envie de vous rafraichir ?


Cela tombe bien, je vous emmène au Spitzberg du 20ème siècle, contrée Arctique bien plus au Nord que tous les pays auxquels vous pensez. Le livre d’aujourd’hui n’est pas là pour vous parler de la beauté des aurores boréales ou même du scintillement de cette neige au soleil, mais bien de l’histoire de Sven Ormson, jeune Suédois rêveur et passionné par les explorateurs de l’Arctique. Dans ce récit immersif, il sera amené à s’installer au Spitzberg une bonne partie de sa vie après avoir enduré les pires maux de la classe ouvrière.


Dans cette Odyssée, vous ne trouverez pas les dieux Olympiens d’Homère, mais bien les montagnes et l’océan, tout aussi capables d’accès de rage que ne l’ont été Zeus et Poséidon, et vous ne trouverez pas de monstres pour vous effrayer : seulement les démons des Hommes, tenaces et persistants.


Loin du romantisme des documentaires, vous vivrez comme un paria du monde, plus proche de la nature sauvage et de ses caprices que ne l’a jamais été un humain. C’est dans cette ambiance de danger permanent, de chasse et de solidarité bourrue mais profonde que vous visiterez les contrées glaciales du pays à travers le personnage de Sven. Dans ces conditions extrêmes, nul ne se soucie plus de la vie du monde, et les années défilent sans que personne n’y prête une réelle attention.


Dans une écriture franche et sans détours, Nathaniel Ian Miller vous décrira le mode de vie des mineurs, trappeurs et autres nomades du grand Nord de telle sorte que ce ne sera plus seulement un roman pour vous : ce sera un voyage à travers la glace, la neige et le temps. 

 

Sven

 

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 Présentation par l'auteur à la librairie Mollat

 

Extrait

 « Ecoutez, il n’y a que trois trappeurs ici l’hiver. Quelquefois deux. Je serais incapable de vous dire s’il leur arrive jamais de se laver, mais je sais qu’ils sont parfaitement contents de faire brûler au-dessus d’un feu la viande qu’ils ont bien pu attraper. Ils n’ont jamais demandé d’intendant et vous n’avez aucune chance d’être payé, que ce soit par eux ou par la Compagnie, si vous travaillez comme tel. Comprenez-vous ?


-Je comprends, mon lieutenant. Mais ce que je désire vraiment, c’est qu’on m’enseigne l’art du trappage des animaux à fourrure, et je suis disposé, pour cela, à travailler comme… intendant non payé ? Je ne connais pas le mot.


-Apprenti ? » Le scepticisme de Hare était cinglant. Mais ses yeux s’adoucirent au bout d’un moment, et sa posture sembla se détendre.

« Je vais être parfaitement clair. Je doute - Je doute sincèrement - que ça intéresse les trappeurs de prendre le temps de vous enseigner leur… comment dites-vous ? Leur art. Le trappage n’est pas une activité de loisir, et un hiver au Spitzberg, c’est pas des vacances à Bath. Ces hommes sont frustres, comme je pense vous l’avoir fait comprendre, et s’ils acceptent votre présence, ils sauteront immédiatement sur l’occasion pour vous mettre au travail. Pour vous faire trimer comme un âne, je parierais. En réalité, vous seriez leur domestique. Vous feriez la cuisine, le ménage, et vous n’auriez aucun moyen de partir. Aucun moyen de traverser la glace pour vous réfugier à Longyear ou ailleurs. De tout l’hiver. »


Il me fixa longuement d’un regard dur.
De mon œil gauche, je lui rendis son regard. « Si c’est ce que vous désirez vraiment, je vais me renseigner. »